Pour contacter Olivier Sourisse, écrire aux Éditions Orizons, à : editions.orizons@icloud.com
Ces pages sont consacrées à l’œuvre d’Olivier Sourisse. Vous y trouverez différentes variations de son écriture (roman, théâtre, poésie, photographie), des entretiens, des billets d’humeur, ses projets et publications hors frontière littéraire.
“L’écriture est une occupation solitaire qui accapare votre vie. Dans un certain sens, un écrivain n’a pas de vie propre. Même lorsqu’il est là il n’est pas vraiment là.”
Paul Auster, Revenants
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Mon Labo d’auteur
Dessine-moi une pensée, dit la pluie …
J’ai huit ans le regard au loin à travers la vitre, la bruine et derrière soi, la porte fermée seul et amoureux de ma solitude
envie de voir personne pas non plus celle de mourir ce ciel, ma planche à dessin devient ma première page blanche
tu diras quoi au loup celui dans ta tête quand il te mangera ?
donner à manger à l’esprit je ne suis qu’un mot dans un paragraphe une idée qui grandit et vivra jusqu’à sa mort
Soubresauts du corps en suspens…
L’ombre est sa lumière dans son écrin de maux elle est le voile qui l’anime figeant en équilibre dans les airs le regard dans l’aube de l’autre à la scène
l’autre que vous êtes malgré vous cet inconnu venu sur son territoire défoulant l’espace de son doux repos ô petit sommeil vain
et si vous étiez là comme une caresse un charme envoutant sur sa chair Claire
Si dans la pénombre vous étiez son réveil et vos petits pas les soubresauts de son cœur qui bat
j’ai huit ans j’ignore encore qui je suis mais la pluie déjà va me servir de loupe sur mon monde et le leur, en retour
huit ans et des décennies plus tard j’ai grandi sans grandir j’aime toujours la caresse de la pluie comme des bulles de mots sur ma peau
huit ans et je soupire huit ans que j’aurais toujours que j’aurais toujours pour en rire que j’aurais toujours au-delà de ma vie
j’ai huit ans j’ignore encore qui je suis mais la pluie déjà va me servir de loupe sur mon monde et le leur, en retour
huit ans et des décennies plus tard j’ai grandi sans grandir j’aime toujours la caresse de la pluie comme des bulles de mots sur ma peau
huit ans et je soupire huit ans que j’aurais toujours que j’aurais toujours pour en rire que j’aurais toujours au-delà de ma vie